La semaine dernière, lors de l''une de ces soirées pluvieuses dont on fait les frais en ce moment (ah le joli mois de mai...), on est allés se réfugier dans ce chaleureux cocon des plus confidentiels ; nous vous en parlions fin 2014, c'est l'occasion de remettre au goût du jour ce post. Pour deux raisons : car depuis, nous avons de nouveaux lecteurs (on vous aime !), et car c'est une adresse dont on ne se lasse pas, qu'on vous re-recommande donc les yeux fermés.
Vous vous souviendrez peut être aussi de ce post vous faisant découvrir les micro bars de Golden Gaï à Tokyo avec ce rapport nippon à l'espace si particulier ? On a trouvé un repaire digne de ce nom, sans avoir à aller au pays des samouraïs (bien qu'on y retournerait avec grand plaisir). Ça se passe de l'autre côté de la butte Montmartre. Vu de l'extérieur, l'endroit pourrait passer totalement inaperçu, on se retournerait tout au plus en se disant qu'il doit s'agir d'un atelier d'artistes, planqué derrière les grilles d'une ancienne boucherie.
Quand on franchit le seuil du 145, on est saisis par le côté exigu dudit restaurant (12 places à tout casser, et encore bien tassés, préparez vous à partager la conversation de vos voisins - une population souvent cosmopolite), squatté par un pêle mêle incroyable : photos, affiches de sumos, calligraphies, vieux vinyls, bouquins, caisses de bière Asahi, vieux calendriers, petits objets de déco traditionnelle... Jugez par vous même, on se croirait ni plus ni moins dans le salon des tenanciers (qui n'auraient pas trop rangé ce jour là...) - un sacré capharnaüm fort chaleureux.
Fumiko assure un service aux petits oignons, tout sourire, pendant que Kyo son artiste de mari s'active aux fourneaux. Très lookés tous les deux, on peut les croiser au marché du coin, on ne peut pas les rater, ce serait fort dommage d'ailleurs.
Ils viennent tout droit de Tokyo et malgré ces nombreuses années parisiennes continuent à ponctuer la conversation par des "Haï", "O negai shimasu", "Arigato gozaimasu", avec le petit hochement de tête et avec ces grands sourires chers au japonais. On est loin du service à la parisienne, on fait le plein de bonnes ondes c'est pas tout les jours qu'on est reçus comme ça.
Et dans l'assiette ? Que du frais, cuisiné à la commande, une carte bien authentique, simple et efficace, des plats de sushis aussi savoureux qu'au Japon, on vous laisse découvrir. Rien à voir avec un menu B12 servi par un faux japonais probablement natif de la région du Sichuan (comptez une trentaine d'euros par tête).
(Photos : SUNDAY MORNING)
Est il besoin de rajouter qu'on adore cette adresse, que ces deux là sont terriblement rock'n roll et attachants. SAYONARA et bonne journée fidèles du SUNDAY MORNING !
(Photo : http://restaurantrakuda.blogspot.fr)
ASUKA
145 rue Marcadet
75018 Paris - tél 01 42 55 50 91
(réservation conseillée)
ASUKA
145 rue Marcadet
75018 Paris - tél 01 42 55 50 91
(réservation conseillée)
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