Bonjour les amis !
Le week end est déjà derrière nous, mais les SUNDAY MORNING people ont toujours une longueur d'avance pour vous proposer une chouette balade pour vos prochains jours non ouvrés. Nous souhaitons partager avec vous une agréable découverte à base de verdure, d'exotisme et de culture aussi, si si. Parisiens, c'est à Boulogne Billancourt que nous vous recommandons chaudement d'aller faire un petit tour.
Aller chez Albert Kahn, c'est déambuler entre un village japonais (maison tradi en bois et papier), un jardin tout aussi nippon, une forêt vosgienne, un jardin français, un jardin anglais, une forêt dite "dorée", une forêt bleue, visiter un magnifique verger-roseraie, un jardin d'hiver, et voir frétiller de multiples carpes koi comme en Asie.
Cette floppée d'images se passe de mots, même si au travers de la sélection vous noterez que c'est une nouvelle fois les coins japonisants qui nous ont le plus plu, fixette un jour, fixette toujours :) - quoi ça ne vous rappelle rien ?
Aller chez Albert Kahn, c'est déambuler entre un village japonais (maison tradi en bois et papier), un jardin tout aussi nippon, une forêt vosgienne, un jardin français, un jardin anglais, une forêt dite "dorée", une forêt bleue, visiter un magnifique verger-roseraie, un jardin d'hiver, et voir frétiller de multiples carpes koi comme en Asie.
Cette floppée d'images se passe de mots, même si au travers de la sélection vous noterez que c'est une nouvelle fois les coins japonisants qui nous ont le plus plu, fixette un jour, fixette toujours :) - quoi ça ne vous rappelle rien ?
L'idée de départ était donc d'aller visiter ce chouette jardin ouvert en 1936, il s'est montré à la hauteur de nos espérances (on n'aura pas franchi le prériph pour rien, ouf !) mais au delà de cette découverte, nous avons pu faire connaissance avec l'homme, Albert Kahn, sacré bonhomme qui rêvait d'un monde pacifiste ; il n'avait pourtant pas l'air d'un hippy.
Photo : Albert Kahn sur le balcon de sa banque, rue de Richelieu à Paris (1914)
Né en 1860 dans une famille "aisée" comme on dit - rien de dingue non plus - ce banquier hors norme, humaniste ambitieux, conscient de sa position sociale privilégiée, misa tout son magot et consacra sa vie à la recherche au sens large, aux arts, aux sciences, à l'aide des populations pendant la première guerre mondiale, et en bon mécène animé d'un désir de compréhension et de paix entre les peuples, mit en place un système de bourses pour envoyer à l'autre bout de la planète quelques jeunes agrégés triés sur le volet afin de constituer ce qu'il appela " les archives de la planète" (la connaissance des peuples favorise la paix, c'était son dada). Le résultat, sorte de mémoire vivante d'une cinquantaine de pays visités, est absolument bluffant. Il laisse là un véritable héritage près de 75 ans après sa mort.
Quand on réalise combien notre époque fait la part belle à l'individualisme, on reste songeur en pensant au destin guidé par les choix de vie fort peu conformistes de cet homme.
A méditer... L'Humanité, dites vous, avec un grand H...
Pensée du lundi !
Bien à vous les Loulous.
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