Photo : Journal du geek |
La semaine dernière nous vous faisions découvrir (ou pas ?) avec délectation Wayward pines ; une série chassant l'autre, on a enchaîné et adopté les filles d'Orange is the new black. Rien à voir si ce n'est l'Amérique again & again (on ne tient guère la route côté séries en France, la pioche reste encore limitée...)
Imaginez. Une bobo new yorkaise blondinette totalement auto centrée, plutôt agaçante avec son appartement qui va bien, son petit copain tout gentil et amoureux, son business trop sympa (éco friendly of course) avec sa meilleure amie. Elle, c'est Piper Chapman, l'héroïne d'Orange is the new black.
Piper est donc hyper cool mais manque de bol, son passé la rattrape alors que dix ans plus tôt elle avait eu la très mauvaise idée de tomber amoureuse d'une trafiquante de drogue de haute voltige et de transporter une valise d'argent sale pour ses beaux yeux. Rendez vous en prison, Litchfield, sans passer par la case départ, pour 15 mois fermes.
C'est un peu Friends version trash et sans les clés pour sortir de l'appart avec en prime quelques épisodes bien revanchards et aventures entre filles.
Les détenues sont obligées d'arriver à vivre ensemble, mais vu que ce n'est pas le club Med, c'est loin d'être évident, à chacune ses manigances pour y parvenir. On y retrouve Red, la matrone russe matriarcale, Vi, l'impitoyable caïd, Morello, la latina romantique totalement obsessionnelle, Boo the big butch, Doggett la junkie qui parle à Dieu, sa copine Amish repentie Leanne, Alex la sexy amie ennemie de Piper, Suzanne, sympa mais psychotique, Sophia la coiffeuse transexuelle, Soso l'altermondialiste insupportable... le personnel pénitentiaire est aussi de la partie. Orange is the new black ce sont autant de tranches de vie qui se mêlent et s'entremêlent, une comédie décomplexée sur les relations humaines et sur des destins de femmes qui nous deviennent attachantes au fil de ces 4 saisons (quand même !).
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